Le Soldat Rose
Sept 2007 - Fév 2008
Corinne et Gilles Benizio réalisent la mise en scène de l’adaptation du Soldat Rose de Louis Chédid et Pierre - Dominique Burgaud en comédie musicale ainsi que le concept original du décor et la chorégraphie du spectacle.
Le 22 février à Dôle (Jura) 1° représentation du soldat Rose
Le 28 février au Casino de Paris, 1° du Soldat Rose
A partir du mois d'avril tournée dans toute la France
L'histoire
Joseph, déçu par le monde des grands, se laisse enfermer dans un grand magasin pour passer le reste de sa vie avec les jouets…
Fort du succès rencontré par l’album, Louis Chédid et Pierre-Dominique Burgaud ont poursuivit l’aventure en adaptant leur conte musical en spectacle pour enfants.
Interview
Rencontre dans les coulisses du Casino de Paris, avant le départ de la tournée en Province.
Interview de Katia Beaupetit- La République du Centre.
C'est la première fois que vous mettez en scène un spectacle qui n'est pas l'un des vôtres, comment est-ce arrivé ?
G.B : Par hasard ! Quand, l'été dernier, Thierry Suc, le producteur, nous a dit qu'il n'avait plus de metteur en scène pour le spectacle « Le Soldat Rose ». Corinne lui a même dit : « t'inquiètes pas, je vais t'en trouver un dans les trois jours. »
C.B : et puis, peu de temps après, il nous a dit «Pourquoi pas vous ?»
Et alors?
G.B : c'était royal! Après tout ce qu'on a fait pour nos spectacles, c'est-à- dire absolument tout, là, c'était comme de conduire une Rolls Royce.
Qu'est-ce-qui diffère du conte écrit par Pierre-Dominique Burgaud et mis en musique par Louis Chédid du spectacle musical ?
G.B. : Pierre-Do et Louis ont écrit ce conte sans le destiner à la scène. Cela devait uniquement faire un disque. On a quand même fait deux représentations au Grand Rex en novembre 2006. Mais il n'y avait aucune mise en scène, on passait tous les uns après les autres pour chanter nos chansons. Pour le spectacle, on est parti du même texte narré du conte, et on a travaillé sur des scènes de liaison, en créant par exemple de nouveaux personnages : la fée, cousin Puzzle, le panda, le super héros, le robot...On a écrit un synopsis et Pierre-Do a écrit les scènes. L'histoire existait mais il fallait la donner à voir, la faire exister.
Vous n'avez donc pas touché aux textes ?
G.B. ; Non, enfin il y a juste une phrase de moi dont je suis fier... C'est quand le personnage de Betty Quette dit : « Taisez-vous ! je ne vois rien avec tout ce bruit ! ». Et les comédiens rajoutent quelquefois des petites phrases...
La musique est la même que dans le conte ?
C.B. : Oui, ce sont les mêmes chansons composées par Louis Chédid. D'ailleurs, c'est lui qui a fait passer les auditions, heureusement pour nous !
Les comédiens n'avaient pas trop la pression après l'interprétation dans le conte, de Matthieu Chédid, Vanessa Paradis, Jeanne Cherhal, Sansevérino, Francis Cabrel....
G.B. : On leur a tout de suite dit que c'était un nouveau spectacle qui commençait. De toute façon, ils étaient meilleurs que nous parce qu'ils ont eu deux mois de répétition et nous une seule journée avant le grand Rex.
C.B. : Et puis si le spectacle est bien, les gens oublient et ne comparent pas.
Le spectacle s'est joué pendant plus d'un mois au Casino de Paris, qui est une salle très intime. N'avez-vous pas peur que les comédiens perdent de cette intimité en tournée, qui est programmée dans des Zéniths ?
G.B. : Au contraire ! On a commencé sur une grande scène à Dôle (Jura) où nous étions en résidence. Au casino de Paris, c'était un peu étriqué pour la mise en scène. Car il ne faut pas oublier que l'histoire se déroule dans un grand magasin... Ce spectacle supporte donc facilement les grandes scènes, notamment avec les numéros un peu acrobatiques, ou le petit train. Il y a vraiment des moments scéniques où les comédiens ont de la place pour s'amuser. Chacun est responsable de son personnage, mais comme ils s'amusent tous ensemble, le spectacle est encore plus vivant.
Y-a-t-il un numéro dont vous êtes le plus fiers ?
C.B. : on est fier du final ! Non, on est fier de tous les numéros !